Biobibliographie (suite et fin, pour l'instant...)
2017-2018
En 2017 et 2018, le Songeur a été toujours aussi prolifique avec son songe hebdomadaire. Ces textes mériteraient un nouveau livre.

En avril 2017, quarante-deux ans après, les Mémoires d'un futur président ont été sorties de l'oubli et une version pdf a été mise en ligne. Pour Noël 2017, Marc, lycéen et Marc, volontaire ont également été rendus disponibles en format pdf.
Suite au succès de la diffusion en 15 épisodes des Mémoires d'un futur président au cours de l'été 2018, une réédition version papier (tirage limité) s'est imposée, à l'évidence… Le livre est ainsi reparu le 12 octobre, juste après les 78 ans du Songeur et la Saint Bruno…
fin 2018-2022 : La Deuxième Mort de Molière
En octobre 2018, j’avais commencé à regrouper mes chroniques des trois années précédentes, pour en faire un Tome faisant suite à La Larme de Rubinstein, tout en me demandant s’il n’était pas préférable de refondre ce dernier en lui adjoignant tous mes nouveaux textes, mais cela eût donné une somme trop volumineuse…
Là-dessus s’est produit mon AVC, rendant tout à coup vaines mes entreprises. En même temps, j’ai compris que l’intérêt du livre, c’est toujours de pérenniser, autant que faire se peut, des textes provisoires qui se seraient perdus dans la jungle de tout ce qui paraît au jour le jour sur la Toile. Il faut accéder au papier.

Je me suis donc remis à l’œuvre, pour encore « songer », et donner à songer » à mes lecteurs (réels ou potentiels), en regroupant les fruits de mon cerveau encore valide dans un nouveau recueil, aussi dense et cohérent qu’on pouvait le souhaiter. L’ouvrage est sorti des limbes en septembre 2019. Il est pour moi d’un intérêt vital, même si tous ne le comprennent pas bien. J’en poursuis les méditations de fond, toujours en quête d’hypothèses et parfois de certitudes. Ainsi se confirme ce que j’affirmais plus haut :
À tout âge, on a toute la vie devant soi…

Disant cela, je me faisais illusion. Alors que mes chroniques étaient de plus en plus visitées, La Deuxième mort de Molière fut un insuccès notoire. Trop volumineux, sa densité et sa diversité thématique ont découragé. J'ai cru comprendre qu'il valait mieux simplifier et donner à chaque recueil de mes chroniques une unité thématique.
D'où la parution d'un premier volume regroupant mes écrits plus ou moins poétiques, Échos du Temps qui passe et qui revient, en avril 2021. Puis, fin janvier 2022, un recueil de "fictions véridiques", L'Odyssée du Mont Sisyphe, que beaucoup de lecteurs fidèles ont semblé apprécier, ne serait-ce qu'en se laissant séduire par la magnifique couverture réalisée par notre ami Vincent Cheynet…
En septembre 2022 est paru mon Bréviaire d’un mécréant. Ce dernier recueil m’était le plus « nécessaire » en ce qu’il relate mon itinéraire imprévu de chrétien « en rupture de catholicisme ». Si les croyances dogmatiques m’avaient quitté, je conservais intensément ma foi en la Présence du Dieu qui mène mon existence, et je voulais le faire savoir.
2023-2025
En 2023, satisfait de la réception de mon essai poétique, veine inattendue, et sans prétention, je m’aperçois que j’ai pris plaisir à rimer ; j’enrichis alors mon opuscule d’une vingtaine de pages : c’est en forgeant qu’on devient forgeron. S’ensuit une « édition augmentée » qui ne sera peut-être pas la dernière…
En avril 2024, un événement indésirable est venu stopper mon fleuve tranquille : Hatier décide de « mettre à mort » mon Dictionnaire portatif du Bachelier en le dé-commercialisant. Comme je l’ai dit dans ma chronique 362, mes livres c’est moi, et je dois sans fin « sauver » mes textes pour me maintenir en vie. Aussi ai-je refusé cet arrêt, en rééditant l’ouvrage moi-même. Cette menace sur mon Dico me faisait re-connaître sa valeur et sa vocation. S’il m’avait coûté 3000 heures de labeur existentiel, celui-ci m’avait rendu la vie lors de mon AVC, en se faisant garant de ma capacité d’écrire. Je lui devais cette seconde vie, en le reformatant et en le diffusant moi-même, au gré des lycées, qui conviennent vite de sa nécessité.
Ce faisant, j’ai aussi le sentiment de flétrir la prétentieuse hypocrisie d’une certaine clique d’éditeurs, ces commerçants qui se flattent de servir les ouvrages de l’esprit, tout en n’obéissant qu’à leurs services comptables et à leurs chiffres.
Vive mon dictionnaire !
Vivre, c’est continuer, et continuer, c’est renaître.